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Portrait/Yao Agbétiafa, la perle togolaise dans le muay-thaï italien

Il porte un patronyme qui est bien connu au Togo mais pratique une discipline sportive qui (de loin) n’est pas (encore) très connue du grand public sportif togolais. Lui, c’est Yao Agbétiafa. Sa discipline, le muay-thaï ou la boxe thaïlandaise.

Avec ses 22 printemps, le jeune Yao, chétif de corpulence et timide de caractère, a été poussé vers ce sport par la recherche d’identité. « Une volonté de prendre une revanche sur moi-même et sur les autres car j’ai toujours été différent (de part ma peau) ; j’étais confus par rapport à mon identité…mais tout a changé le 28 septembre 2012 » raconte-t-il.

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Le 28 septembre 2012, voilà une date qui a marqué Yao Agbétiafa. « C’était le jour où j’ai commencé, je me rappelle bien j’avais 16 ans et je pesais 57 kg » se souvient-il. Mais s’adonner à son sport favori, lui sera interdit jusqu’à l’âge majeur pour pourvoir enfiler les gants et monter sur un ring…pour s’entraîner. « Ma maman a été la première à accepter, mon papa au contraire a refusé de peur de me voir blesser ou que je me fasse mal. Maintenant ils sont tous d’accord et sont mes fans Numéro 1 » nous a-t-il confié.

Pour rentrer sur le ring et rester compétitif, Yao Agbétiafa doit développer son gabarit dans cette discipline (très) physique. Ainsi, s’entraine-t-il sept (7) fois par semaine, cinq (5) jours de combat et deux (2) jours de préparation physique. « C’est pas facile mais je sais qu’il y aura pas de sacrifice trop grand pour me faire changer d’avis. Parce que j’ai finalement trouvé un objectif dans ma vie (…). Me faire un nom et faire quelque chose de ma vie devenait plus fort entrainement après entrainement » a déclaré Yao Agbétiafa.
Bien que né en Italie,et ayant grandi sur cette terre, Yao Agbétiafa porte le Togo dans son cœur. A ce sujet, le pugiliste s’est montré très philosophe,avec un sourire. « Le Togo c’est ma seconde moitié. Je suis trop italien pour être seulement togolais et suis trop togolais pour être seulement italien (…) Je pense toujours à mes origines avant de combattre ».

Yao Agbétiafa, c’est 25 combats, de 3defaites (très controversées, selon ses dires) et un nul assortis de quelques de blessures. Peu prolixe sur son futur, Yao Agbétiafa dit « vivre au jour le jour tout en cherchant toujours à s’améliorer combat après combat.

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