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Quoi que l’on puisse déterrer de l’arrière-cour de l’histoire et projeter sur la place publique à l’aune de cette CAN égyptienne, il faut reconnaître que ce Bénin là, cette horde de petits rongeurs, dont on ne vend pas chère la peau à chaque sortie, est en train de faire son petit bonhomme de chemin, calmement, attisant la malveillance des uns puis l’admiration des autres.
Ce soir, face aux Lions de l’Atlas, les Écureuils seront bien décomplexés avec en bandoulière leur légendaire envie de brûler la politesse aux grands, et donc au Maroc. Si cela marche, l’entrée dans l’histoire sera plutôt retentissante. Au cas contraire, les béninois auront déjà bien réussi leur épopée égyptienne.
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Les gens continuent de travailler… Et les écureuils attendent encore les éperviers pour le compte de la qualification au CHAN. Sommes-nous en train de rassembler les ressources pour prendre « notre » revanche, s’il en est? Ou allons-nous continuer de surfer sur notre gloire en noir et blanc, continuer de regarder les rongeurs de haut, en bon rapace pour finalement nous répandre en récriminations creuses.
La question mérite réflexion. À quelques semaines de cette rencontre importante pour les locaux, et le public sportif togolais, en dehors des séances d’entrainements habituels, c’est le silence radio. Au pays des Écureuils, les autorités ont compris l’importance du sport et particulièrement du football, dans l’épanouissement de la jeunesse. Au pays de Kaolo, l’on aime vivre au passé et se bomber le torse d’une fierté, qui fait désormais partie du passé. Allons-nous attendre la dernière minute pour nous lever sans grande conviction et aller au front face à des Écureuils dont les championnats viennent de s’achever avec à la clé de belles récompenses pour les meilleurs acteurs?
Travaillons… Prenons de la peine…
