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La Chronique de Yves de Fréau | Juste du temps pour ces Éperviers, afin qu’ils s’affirment

Mardi 7 juin 2022, les équipes du groupe B viennent de passer l’étape de la 2e journée des éliminatoires de la CAN 2023, telle que programmée par la CAF. Une séquence quelque peu stressante pour certaines formations dont le Togo. Tandis que d’autres se devront de se repositionner et même mieux de la part d’un habitué de l’épreuve…

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Le Burkina Faso, pays des Hommes intègres fait d’emblée office de favori et confirme son statut de demi-finaliste de la dernière CAN au Cameroun…
Son examen réussi du rang qu’il occupe sur le continent (10e) et de 56e sur le plan mondial, lui donne le droit de commander le groupe B. Deux matchs disputés et 6 points devant, avec une différence de 4 buts. À la deuxième place, se repositionne le Cap-Vert (3 points) dominateur du Togo, lors de cette 2eme journée. La 3e place, revient à l’Eswatini avec son unique point réalisé au stade de Kégué, contre le Togo. Les Eperviers occupent la dernière place…naturellement.
On rappelle pourtant que les décideurs de notre football, le ministre des sports et des loisirs Dr Lidi BESSI-KAMA et le président de la Fédération Togolaise de Football, le Colonel Guy Kossi AKPOVY semblaient avoir fait l’essentiel. Au finish, le Togo reste le Togo ! D’autant que ce pays, notre pays, a plutôt beaucoup de choses à revoir et à corriger. Ce qu’il y a à remarquer reste connu de tous ces Togolais. Et il reste que la mentalité des citoyens, doit changer, pour qu’ensemble, on évolue et qu’on apprécie notre sélection à sa juste valeur…
Qui a mis dans la tête du public, cher au Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, que l’équipe nationale du Togo se qualifierait pour la CAN Côte d’Ivoire 2023 ? Au moment où les équipes jeunes qui portent les mêmes noms d’Eperviers se font éliminer à cette même période ? Sur quelle base, la FTF engage ces équipes nationales de jeunes ? Beaucoup de ces questions relatives au football national, auront beaucoup de mal à avoir leurs réponses.
Tout ce que le Chroniqueur garde dans sa tête, c’est que le Colonel Akpovy, après son élection en février 2016 et face à une question relative à la qualification des Éperviers du Togo à la CAN 2017, sa réponse a été hautement frappante : « tout ce que je touche, se transforme en or… ». De son côté, le parcours connu de Dr Lidi Bessi-Kama, avant d’être ministre des Sports et des Loisirs est si dense qu’une ou deux pages, ne peuvent le contenir. Avec deux autorités aussi fortes et fascinantes en faveur du football togolais, de nombreux rêves, sont alors permis.
Cependant, dans ces deux rencontres des éliminatoires de la prochaine CAN, les mêmes interrogations pour certaines équipes à l’instar du Togo, des hésitations ou bégaiements, s’autorisent à s’emparer de la cité. Ce début des éliminatoires n’a pas été un temps de cerises pour nous, Togolais. Et le public, ce peuple sportif chargé d’illusions a perdu totalement confiance. Tellement, les Éperviers sur la seconde rencontre du mardi 7 juin 2022 produite au Grand stade de Marrakech, face aux Requins Bleus, ont été carrément nuls.
On pourrait les assimiler aux grands vacanciers. Ah les belles vacances ! Comme elles reviennent tous les ans en cette période. Pour se retrouver en septembre pour la suite des éliminatoires de cette CAN 2023 à laquelle l’équipe du Togo ne participera peut-être pas. Oui, en vérité !
Puisque déjà lors du premier match, selon un éditorialiste de la Cité…« contre l’Eswatini Paolo Duarte a clairement commis de gravissimes boulettes tactiques, qu’il faudra nécessairement éviter face au Cap-Vert ». Seulement, la vérité que beaucoup de Togolais ne souhaitent et ne veulent pas lire ou entendre, c’est que les Éperviers de ce temps, sont trop fragiles. En une phrase, il faut laisser le temps à cette équipe nationale du Togo, pour deux voire quatre années avant qu’elle s’affirme.

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