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Il a écrit l’une des plus belles pages de l’histoire du football malien, ce 28 mai 2017, à Libreville au Gabon.Cela fait trois ans, jour pour jour et le technicien togolais, Jonas Komla, a remporté le trophée avec les Aiglonnets. L’actuel entraineur de l’ASCK du Togo, se rappelle de cette épopée, et nous en parle avec émotion.
Coach Jonas, la date du 28 mai 2017 est restée certainement dans votre mémoire, trois ans après, que ressentez-vous?
Rien que des sentiments de joie. être entraineur et remporter une compétition majeur comme la Coupe d’Afrique des Nations, c’est le souhait de tout technicien. Moi j’ai eu la chance de le faire . C’est une fierté pour moi d’avoir accompli la mission qui m’était assignée. L’objectif était d’abord de se qualifier pour la CAN, la remporter et après avoir le billet pour la coupe du monde.
Quels sont les souvenirs que vous gardez de cette CAN?
En partant à cette phase finale, le Mali avait été suspendu par la FIFA pour 40 jours. J’avais établi un programme avec des matches amicaux internationaux, malheureusement à cause de la suspension, on était obligé d’avoir recours à un plan B. On a dû faire une préparation sur le plan local. Nous sommes partis à cette CAN, le lendemain de la levée de la suspension donc on avait la pression.
Elle a été heureusement positive, parce que ca nous a permis de travailler, de se dire qu’on a un objectif à atteindre. Faire comme nos prédécesseurs en 2015. Le début de la compétition a été un peu difficile parce qu’on a fait un match nul et vierge contre la Tanzanie. Après, tout est allé comme sur des roulettes et la cerise sur le gâteau, nous avons battu le Ghana en finale. J’ai travaillé avec des jeunes qui, individuellement étaient pétris de talent, qui ont accepté de travailler, qui se sont soumis. Ça a été un des moments fors de ma carrière d’entraineur. Vraiment, trois ans après ce sacre, mes souvenirs sont intacts
Le retour à Bamako, comment l’avez-vous vécu?
Nous avons été très bien accueillis au retour à Bamako, avec les honneurs. Nous avons senti que nous avons accompli quelque chose de grand. Tout le monde nous attendait. Nous avions été reçus par le président de la République, le ministre des sports. Le peuple malien était aux anges, de l’aéroport, jusqu’en ville. C’était très bien. Ce sont des moments inoubliables dans la carrière d’un entraineur. Toutes les promesses ont été tenues. C’était fort!
